lundi 5 novembre 2012

Les bonnes méthodes pour vendre vos lots du déstockage

Bien qu'il y ait progrès à passer d'une gestion classique des approvisionnements à la gestion à seuil ou point de commande périodique puisque la demande future a remplacé la demande moyenne passée lors du calcul, l'intégration entre les besoins du l’acheteur en gros et la production en passant par les intermédiaires de la distribution, n'est pas réalisée.
De fait toutes les procédures proposées impliquent une gestion des approvisionnements en vue de la reconstitution d'un stock de produits déstockés destinés à la vente par le grossiste déstockeur ou le détaillant (dans ce dernier cas, ce n'est pas une rupture de la chaîne mais deux qui se produiront).
Il peut y avoir deux gestionnaires pour cette chaîne qui devrait pourtant être continue entre le fournisseur grossiste et le distributeur détaillant. Comme nous l'avons déjà dit, leurs objectifs stratégiques peuvent être différents ou même concurrents ce qui ne les prédisposerait pas à une intégration.
Cependant, même si cette non-intégration n'est pas le résultat d'un choix politique, la chaîne d'approvisionnement est scindée en deux parties, avec deux gestions de la demande, deux gestions des stocks et des approvisionnements.
En résumé le fabricant produit souvent sur (ou à) stock pour reconstituer un ou des stocks chez des distributeurs détaillants.
Il connaît la demande au travers des seules commandes de réapprovisionnement des déstockeurs en lots, il ne connaît pas la demande du marché.
En outre, l'effet Forrester, aujourd'hui appelé whiplash qui accentue le besoin exprimé au travers d'une gestion classique des stocks accroît les écarts de la demande et transforme en vagues importantes ce qui n'était au départ que vaguelettes.